- Détails
- L’A.R.N.P.N. est elle une association de plus dans le champ de la neuropsychologie ?
- Spécialité et titre unique : est-ce (in)compatible ?
- Comment se positionne l'A.R.N.P.N. par rapport aux instances nationales ?
- Quels sont les objectifs de l’association ?
-soutenir, promouvoir et défendre le développement de nos pratiques ;
-représenter ces cliniciens de façon dynamique et responsable auprès des instances officielles des psychologues ;
-améliorer la lisibilité de nos pratiques, de nos besoins et de nos attentes ;
-consolider les liens entre praticiens et chercheurs
- Comment s’y prend-elle pour mener à bien ses projets ?
Par ailleurs, établir un état des lieux de la neuropsychologie clinique telle qu’elle est pratiquée par les psychologues constitue une priorité de l'A.R.N.P.N. Ce travail de recensement est en cours dans les régions. Des fiches thématiques ont été créées pour vous permettre d’avancer rapidement sur ces questions.
Parallèlement à ce travail, l’association tisse des liens avec les différents acteurs de la profession, les organisations professionnelles comme la F.F.P.P., le S.N.P. mais aussi le G.R.E.C.O. ou encore la S.N.L.F. ; de même l'A.R.N.P.N. est en contact avec des associations déjà actives comme le G.R.P.N. ou Sinnapse. Il s'agit de se faire connaître et reconnaître, et d'identifier les partenariats possibles.
Une fois l’état des lieux achevé, notre voix doit se faire entendre sur de nombreux dossiers, de l'inflation galopante des masters à dominante neuropsychologique à la participation et au développement d'une psychométrie francophone de haut niveau jusqu'à la promotion de nos activités auprès du public, des autres professionnels voire de l'Etat !
- Qui est susceptible de rejoindre l’A.R.N.P.N. ?
- L’adhésion est-elle vraiment nécessaire ?
Chaque voix compte. Montrons que les psychologues spécialisés en neuropsychologie ont cette capacité à porter de grands projets et à se rassembler.
- Ça va me coûter combien ?
La communication, les rencontres (déplacement des membres du bureau dans les régions etc.) ainsi que la mise en place des journées nationales telles qu’elles sont définies dans notre projet demanderont un investissement financier à terme. Des pistes sont explorées et parmi celles-ci, il est également possible de participer dès à présent sous la forme d’un don.
- Que dois-je faire pour adhérer ?
Rendez vous dès maintenant dans la section Adhésion du site.
- Détails
Article 1.
Article 2. Objet
Article 3. Durée
Article 4.Siège Social
Le siège social est fixé à l’adresse suivante : ARNPN - 31 rue du soldat beaulieux - 59410 - ANZINArticle 5. Composition
- De membres actifs.
Les membres actifs sont les personnes physiques intéressées par les activités développées par l'association et qui participent à la réalisation de ses buts (cf. Art. 2.).
- De membres actifs et de soutien.
Les membres actifs et de soutien sont les personnes physiques intéressées par les activités développées par l'association, qui participent à la réalisation de ses buts (cf. Art. 2.), et qui versent une cotisation d’un montant de 15 euros.
- De membres bienfaiteurs.
Ce sont les personnes physiques ou morales qui ont apporté une contribution financière importante à l'association, ou qui ont accepté de payer une cotisation supérieure au montant de la cotisation annuelle. Dans le premier cas, ils disposent d’une voix consultative lors des délibérations.
Pour être membre de l’association, les personnes physiques doivent justifier de l’habilitation à faire usage du titre de psychologue selon la loi n°85-772 du 25 Juillet 1985, modifiée le 26 août 2005, avoir une pratique professionnelle en neuropsychologie clinique et / ou une formation diplômante dans ce domaine. Le Conseil Collégial (cf. Art. 10) est seul habilité à valider les demandes d’adhésion.
Chaque membre prend l’engagement de respecter les présents statuts.
Article 6. Perte de la qualité de membre
- par démission adressée par lettre au président de l'association;
- par décès;
- en cas de non paiement de la cotisation annuelle;
- en cas d'exclusion prononcée par le Conseil Collégial pour motif grave, notamment pour toute action portant ou tendant à porter atteinte aux intérêts matériels et moraux de l'association.
Dans cette hypothèse, la décision est notifiée au membre exclu dans les jours qui suivent la décision par lettre recommandée. Le membre exclu peut, dans un délai de 15 jours après cette notification, présenter un recours devant l'assemblée générale, réunie à cet effet dans un délai de un mois.
Article 7. Ressources de l’association
- des cotisations versées par les membres qui en sont redevables;
- des subventions qui peuvent lui être accordées par l'Etat et autres collectivités publiques;
- des capitaux provenant des économies réalisées sur son budget annuel;
- des dons manuels, notamment dans le cadre du mécénat;
- de toute autre ressource autorisée par la loi;
Article 8. Réunions Plénières
Les personnes qui vont animer les débats et en faire un compte-rendu écrit sont choisies en début de séance. Les décisions sont prises au consensus établi par l’obtention de deux tiers des suffrages, mais seuls les membres peuvent faire blocage.
Article 9. Groupes de Travail
Les membres d’un Groupe de Travail choisissent entre eux un coordinateur dont les fonctions principales sont l’organisation pratique du groupe et la communication entre le groupe et l’association. À ce titre, les coordinateurs rapportent les travaux de leur groupe aux Réunions Plénières et participent aux réunions du Conseil Collégial.
Article 10. Conseil Collégial
Le Conseil Collégial se réunit chaque fois qu’il le juge nécessaire ou à la demande de la moitié de ses membres et prend ses décisions au consensus établi par l’obtention de deux tiers des suffrages. Pour être valides, les décisions du Conseil Collégial doivent êtres votées en présence d’au moins les deux tiers de ses membres. Chaque membre peut voter par procuration, et chaque membre présent ne peut détenir plus de pouvoirs que de représentations.
Le Conseil Collégial invite les coordinateurs de groupes de travail et toute personne qu’il juge nécessaire au bon fonctionnement de l’association.
Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour mettre en œuvre les décisions de l’Assemblée Générale et des Réunions Plénières.
Tout membre qui, sans excuse, n'aura pas assisté à trois réunions consécutives, pourra être considéré comme démissionnaire.
Il est dressé un procès-verbal des réunions, signé par le président et le secrétaire.
Article 11. Bureau
- un président;
- un secrétaire et, s’il y a lieu, un secrétaire adjoint;
- un trésorier;
Les membres du bureau sont ainsi élus pour 2 ans.
Les membres du bureau sont élus lors de chaque renouvellement même partiel du Conseil Collégial.
Le bureau est chargé de la mise en œuvre des décisions du Conseil Collégial et agit sur délégation de celui-ci.
Il agit en toutes circonstances au nom de l’association, et chacun(e) de ses membres représente l’association dans tous les actes de la vie civile de l’association.
Le bureau se réunit sur convocation du président ou de l’un de ses membres chaque fois que nécessaire.
Tout membre qui, sans excuse, n'aura pas assisté à trois réunions consécutives, pourra être considéré comme démissionnaire.
Il est dressé un procès-verbal des réunions, signé par le président et le secrétaire.
Article 12. Assemblée Générale Ordinaire
L’ordre du jour de chaque AG est fixé par le Conseil Collégial. Il est diffusé à tous les membres de l’association au moins 30 jours avant la date de celle-ci. Chaque membre de l’association peut proposer un ajout à cet ordre du jour qui sera agréé ou non par le Conseil Collégial.
L’AG choisit en début de séance les personnes qui vont animer les débats et en faire un compte-rendu écrit.
L’AG prend ses décisions au consensus établi par obtention de deux tiers des suffrages exprimés. Ne pourront prendre part au vote que les membres disposant d’une voix délibérative (cf Art. 5). Chaque membre peut voter par procuration. Chaque membre présent ne peut détenir plus de pouvoirs que de représentations. Une feuille de présence est émargée et certifiée par les membres du bureau.
Les délibérations se font à main levée.
Pour être valides, les décisions prises en AG doivent l’être en présence d’un quorum fixé à au moins deux tiers des membres présents ou représentés. Si ce quorum n’est pas atteint, une nouvelle AG est convoquée à 15 jours d’intervalle et peut alors délibérer quel que soit le nombre de membres présents ou représentés.
Toutes les délibérations et résolutions de l’Assemblée Générale font l’objet d’un procès-verbal et sont consignées dans le registre « des délibérations des assemblées générales » signé par le président et le secrétaire.
Article 13. Assemblée Générale Extraordinaire
Elle doit être convoquée spécialement à cet effet, par le président ou à la requête de membres de l'association dans un délai de un mois avant la date fixée.
La convocation doit indiquer l'ordre du jour et comporter en annexe le texte de la modification proposée.
Les modifications statutaires ne peuvent être proposées à l'Assemblée Générale extraordinaire que par le Conseil Collégial avec l'assentiment préalable des membres de droit.
L’AGe choisit en début de séance les personnes qui vont animer les débats et en faire un compte-rendu écrit.
L’AGe prend ses décisions au consensus établi par obtention de deux tiers des suffrages exprimés. Chaque membre peut voter par procuration. Chaque membre présent ne peut détenir plus de pouvoirs que de représentations. Une feuille de présence est émargée et certifiée par les membres du bureau.
Les délibérations se font à main levée.
Pour être valides, les décisions prises en AGe doivent l’être en présence d’un quorum fixé à au moins deux tiers des membres présents ou représentés. Si ce quorum n’est pas atteint, une nouvelle AGe est convoquée à 15 jours d’intervalle et peut alors délibérer quel que soit le nombre de membres présents ou représentés.
Toutes les délibérations et résolutions de l’Assemblée Générale extraordinaire font l’objet d’un procès-verbal et sont consignées dans le registre « des délibérations des assemblées générales » signé par le président et le secrétaire.
Article 14. Règlement intérieur
Article 15. Dissolution
Les délibérations de l'assemblée générale sont prises à main levée. Le scrutin à bulletin secret peut être demandé par le Conseil Collégial ou par les membres présents.
Article 16. Formalités
Le Conseil Collégial peut donner mandat exprès à toute personne de son choix pour accomplir les formalités de déclarations et de publications prévues par la loi du 1er juillet 1901 et par le décret du 16 août 1901.
Les présents statuts ont été approuvés lors de l'assemblée générale constitutive le 23 Mai 2008.
Ils ont été établis en autant d'exemplaires que de parties intéressées, dont deux pour la déclaration et un pour l'association.
Fait à Amiens
Le 23 Mai 2008
Signatures (président et secrétaire) :
Dominique Cazin Pierre-Yves Jonin
- Détails
L'assemblée constitutive du 23 mai 2008 a validé la création de l'Association pour le Rassemblement National des Psychologues spécialisés en Neuropsychologie. Son conseil collégial est composé du bureau et de membres actifs élus.
Bureau :
Président : M. Cazin Dominique (Nord-Pas-de-Calais)
Secrétaire : M. Jonin Pierre-Yves (Bretagne)
Secrétaire adjointe : Mme Chicherie Sandrine (Provence-Alpes-Côte-d'Azur)
Trésorière : Melle Besse Marion (Auvergne)
Membres actifs élus :
M. Radiguer François (Ile-de-France)
Mme Mattio Virginie (Provence-Alpes-Côte-d'Azur)
Mme Belmont Angélique (Ile-de-France)
Dominique Cazin

Ces activités professionnelles, associatives et universitaires m'ont rapidement permis d'être confronté à de nombreuses sensibilités (enseignants chercheurs, représentants syndicaux, collègues de toute la France, étudiants de nombreuses universités mais aussi partenaires médicaux et para médicaux). De ces échanges, je garde une idée : chaque profession a ses propres attentes par rapport à la neuropsychologie. Certaines vont dans le même sens, d'autres semblent parfois contradictoires. Seuls les psychologues ne sont pas identifiés comme un partenaire à part entière. Ici et là, il y a bien quelques projets, de la bonne volonté mais aucune vision globale de ce que nous souhaitons porter dans l'avenir. Il ne serait pas concevable que les psychologues ne participent pas à l'élaboration de la neuropsychologie de demain, en amenant leurs sensibilités, leurs compétences et leurs projets. Ne nous leurrons pas, si on nous reconnait un rôle à jouer, personne ne fera le travail à notre place ! Se rassembler, c’est décider de devenir actif, pour soi, pour les autres et pour la spécialité.
Je participe donc à la mise en œuvre de l’A.R.N.P.N. activement car je nous crois capable d’inventer ce futur. Donnons-lui ses lettres de noblesse à l’instar d’autres pays où la neuropsychologie rime avec « postes à responsabilités », « pratiques de haut niveau » et « innovations ». Je crois qu'au delà des avancées évidentes que nous pourrons obtenir, il en va tout simplement de notre responsabilité... à tous.
Pierre-Yves Jonin
J’ai découvert une autre formation universitaire en neuropsychologie à l’université du Québec à Trois-Rivières au cours de ma maîtrise. Cela m’a permis d’obtenir un DESS en 2002, à l’université de Savoie, à Chambéry, complété par le DEA de Sciences Cognitives de l’université de Lyon.
Autonome très tôt de par cette formation québécoise, j’ai pu découvrir différentes facettes de l’intervention neuropsychologique : unités de réadaptation fonctionnelle intensive, centre de soins de longue durée, centres de rééducation et de réadaptation fonctionnelle, services de neurologie et de neurochirurgie. J’exerce aujourd’hui au Centre Mémoire de Recherche et de Ressources à Rennes. Mon activité se partage entre un mi-temps dévolu à la clinique et un mi-temps consacré à la recherche clinique. Ma thématique privilégiée concerne les marqueurs cognitifs précoces des affections neurodégénératives. Enfin, j’ai également une activité d’enseignement dans les facultés de psychologie et de médecine de l’université de Bretagne occidentale à Brest.
Mon parcours a englobé jusqu’ici quelques vacations dans des protocoles pharmaceutiques, une douzaine de CDD à temps partiel ou à temps plein, plusieurs contrats de chargé de cours depuis 2003, enfin un CDI depuis Janvier 2007.
Au Québec j’ai appris qu’une discipline jeune comme la nôtre ne deviendra que ce que ses praticiens voudront bien en faire. Et c’est en France que j’ai découvert l’isolement des confrères, mais aussi compris que ce n’était majoritairement pas les psychologues cliniciens qui y faisaient vivre la neuropsychologie. J’ai initié un premier rassemblement départemental en 2004, puis rejoint un groupe régional la même année. Un concours de circonstances m’a ensuite amené à seconder Annie Stoker pour la modération de la liste Yahoo. Ces expériences m’ont permis de faire un constat simple : nous sommes régulièrement dans un discours de plainte récurrente, autour de problématiques semblables partout en France. Dans le même temps, dès que nous sommes réunis, il existe une formidable entraide, associée au plaisir à partager entre professionnels. Mais dès que le groupe n’est plus présent, certaines difficultés reviennent. Et quand des solutions sont trouvées, elles ne sont jamais partagées dans la communauté des cliniciens neuropsychologues.
Aussi, ma contribution à l’A.R.N.P.N. m’apparaît évidente : il faut faire en sorte qu’un tel groupe existe, à une échelle nationale, pour qu’il porte nos souhaits pour la profession, pour qu’il partage les solutions locales, qu’il soit l’outil pour façonner l’avenir de la neuropsychologie clinique en France.
Sandrine Chicherie
J'ai effectué mes études de psychologie à Aix en Provence puis j'ai obtenu le DESS spécialisé en Neuropsychologie de Chambéry en 2002.
Après quelques années de recherches pour trouver un poste non précaire dans ma région, je travaille maintenant à temps plein dans le cadre d'une consultation mémoire hospitalière à Orange et Carpentras (Vaucluse).
Je me suis rapidement rendue compte de la solitude d'une psychologue, notamment spécialisée en neuropsychologie, dans une petite structure comme la mienne... Heureusement qu'Internet est là et qu'un site comme neuropsychologie.fr existe. Mon intérêt était tel que depuis février 2008 je prête mains fortes à Dominique en tant que « coadministratrice » du forum sur ce portail.
En outre, ma participation à ce forum m'a également motivée pour créer un réseau de contacts entre les psychologues de ma région travaillant dans le domaine de la neuropsychologie. Ce groupe, lancé fin 2007, s'est vite étoffé montrant bien que nous avons tous le même besoin de se réunir et de discuter de thèmes théoriques mais également de notre fonctionnement.
Il m'était alors tout naturel de m'investir dans un projet de rassemblement national, parce que je crois qu’il est souhaitable pour chacun d’entre nous que notre spécialisation soit mieux reconnue et que notre profession s’affirme et se développe. Pour cela nous avons besoin d’être unifiés, nous avons besoin d’une association forte et dynamique ; je suis certaine que l’A.R.N.P.N. est cette association.
Marion Besse
Depuis 2005, je suis psychologue spécialisée en neuropsychologie, diplômée du Master professionnel de Lille 3.
Après avoir réalisé la plupart de mes stages et ma première expérience professionnelle en centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle, j'ai travaillé pendant un an en consultation mémoire. Je travaille, depuis près d'un an, au sein d'un réseau dans le département de l'Allier. Réseau mobile où j'évolue au sein d'une équipe pluridisciplinaire (psychologue, ergothérapeute, infirmière), j'interviens au domicile des patients (pour des bilans neuropsychologiques de suivi et/ou de dépistage pour des cas difficiles) et organise des ateliers de stimulation cognitive.
Après avoir "goûté" à différentes structures, différentes conventions... après avoir observé (ou subi) la place et la reconnaissance du psychologue (spécialisé en neuropsychologie, entre autres), j'ai eu envie d'intégrer l'A.R.N.P.N., de participer à ce travail d'échelle nationale pour enfin donner à cette profession que j'aime tant toutes les chances de se développer et de se faire reconnaître.
François Radiguer
Diplômé en 2006 à l’université de Paris 5, mes stages m’ont fait découvrir différents domaines (enfance, consultation mémoire, imagerie médicale), finalement bien différents de ma pratique professionnelle d’aujourd’hui ! Je travaille dans un centre de rééducation pour adolescents, majoritairement traumatisés crâniens, mon activité est principalement centrée sur les bilans neuropsychologiques des patients dans le cadre de leur prise en charge pluridisciplinaire.
Seul psychologue spécialisé en neuropsychologie de cette structure, il m’a paru important de participer à la construction de l’ARNPN, pour la constitution d’un rassemblement national qui tente de répondre aux nombreuses questions inhérentes à notre spécialité.
Virginie Mattio
Diplômée du Master de Psychologie des Perturbations cognitives d’Aix en Provence, j’ai commencé « ma carrière » en étant embauchée directement sur mes lieux de stages, en rééducation fonctionnelle à Hyères (à 20%) et au Centre Mémoire de Toulon (à 80%). Après 2 ans, j’ai quitté ces établissements, pour un poste en Accueil de Jour pour Malades d’Alzheimer et maladies apparentées. Poste qui correspondait totalement à ce qui me manquait dans des services uniquement dédiés aux bilans : La prise en charge, le suivi des malades.
Après 2 ans, ne pouvant cautionner certaines pratiques exercées dans cet accueil de jour et m’étant toujours engagée pour défendre le statut et le code de déontologie des psychologues, j’ai décidé de quitter cet établissement.
Je travaille actuellement sur plusieurs projets associatifs (de service de soins à domicile, de centre de bilan et de prise en charge des troubles cognitifs).
Etant présidente de L’Association de Psychologues à Orientation Cognitive (APOC) depuis 4 ans, j’ai retrouvé, dans L’ARNPN, certains objectifs de ma petite association régionale, mais maintenant à un niveau national : notamment promouvoir la neuropsychologie auprès du grand public, organiser des séminaires, des formations sur différents thèmes autour du handicap cognitif.
Nous sommes psychologues avant tout, mais notre spécialisation en elle-même, fait émerger l’intérêt d’un rassemblement qui ne peut que nous faire du bien. J’espère, dans cette aventure, participer à rendre plus lisible, plus visible notre spécialité.
Angélique Belmont
Diplômée en 2001 du D.E.S.S spécialisé en neuropsychologie de Chambéry, j’exerce depuis 5 ans en tant que psychologue dans un service de médecine physique et de réadaptation. Mon activité professionnelle est centrée sur les patients hospitalisés qui présentent un handicap moteur et/ou cognitif suite à une atteinte cérébrale. Mon rôle dans ce service s’articule autour de l’accompagnement de ces patients tant sur le plan psychologique que dans la détection et la prise en charge des troubles neuropsychologiques.
Tout au long de mon activité professionnelle, je me suis questionnée sur la place du «neuropsychologue clinicien» par-rapport aux «psychologues cliniciens» ou aux autres professionnels intervenant dans le champ de la neuropsychologie. Isolée dans cette réflexion, il m’a paru indispensable de participer à la création de l’ARNPN et d’y apporter une contribution active. Aujourd’hui, les psychologues spécialisés en neuropsychologie ont un espace commun à travers l’ARNPN pour s’exprimer, échanger et pour s’organiser. C’est désormais avec la participation de chacun que nous parviendrons à créer et à innover.
Page 4 sur 5